Ce sont tes frères pourtant… le seul problème en fait est que tout le monde entier ait compris l’homosexualité sauf les africains. Déguisés en femmes, ces gays subsahariens majoritairement venus du Sénégal donnent envie de fuir quand ils approchent. Ah oui, quand on est sénégalais, c’est pire… On ne veut même pas parler d’eux : « ils font la honte » dit souvent le voisin, originaire de Thiès.
Comme les marocains aussi aiment bien taquiner, quelqu’un te dira « eh khoya, voilà ton frère, il est beau hain ». Réponse tic au tac : « ah non, je ne le connais pas, on n’est pas des frères, si même il pouvait quitter ici… »


Sac à main, maquillage extrême, démarche féminine, gestuel de filles, jupette, robe à la taille, coiffure et chaussure, donc c’est ça être gay ? Des milliers de gays vivent dans le monde mais n’expose pas cette pratique par le mode vestimentaire et le styliste féminin. Les vrais, oui, les vrais homosexuels s’accordent à dire que l’homosexualité ne se résume pas au simple coït… Voilà ! C’est certes l’attirance sexuelle qu’on éprouve pour les personnes de même sexe, cependant vouloir paraître femme renvoie à l’idée de « sexe entre sexes opposés ». En homosexualité, il n’y a ni rôle d’homme, ni rôle de femme… On est tous un en même temps.
Dans un café, dans un restaurant, dans un lieu public, on a une seule envie : quitter quand ils rentrent… En vérité, les africains devraient encore apprendre à vivre leur orientation sexuelle surtout quand il s’agit d’être de la communauté LGBT. Même les bisexuels et transgenres ailleurs se battent à paraître sous la forme dominante que Dieu leur a offerte. On n’est plus lesbiennes quand on veut paraître homme, on cesse d’être gay quand on veut être femme.
Cheick, AfriMaghreb